Le Greta Val de Loire en partenariat avec l'ERTS organise une 3ème session de formation…
Focus sur le Visa 3en1
Flexible, souple et adaptable : focus sur le Visa Trois en un (Français, Mathématiques, Sciences humaines)
« Avant impossible pour moi d’être seule pour réceptionner les marchandises ou pour préparer les commandes des clients. Aujourd’hui, j’en suis capable ». Ce témoignage de bénéficiaire souligne la pertinence du Visa Trois en un. Destiné à consolider les connaissances et compétences en français, mathématiques ou encore dans le domaine de l’apprendre à apprendre, ce Visa répond à des besoins variés.
La pertinence et la justesse des Visas Trois en un (Français, Mathématiques, Sciences humaines) ne sont plus à démontrer. D’année en année, cette action de formation gratuite aide de plus en plus de citoyens de la région Centre-Val de Loire à renforcer leurs connaissances et compétences en français, mathématiques, dans le domaine de l’apprendre à apprendre… Rénovée en 2017, pour être en cohérence avec le socle CLéA, ses objectifs sont multiples : aider à s’insérer dans la vie sociale et professionnelle, à retrouver un travail, à évoluer professionnellement, à entrer en formation qualifiante, etc. Pour preuve, en 2017, le taux de réalisation du Visa Trois en un a affiché une augmentation de près de 10 % par rapport à 2016. Première clé de son succès : le Visa Trois en un répond aux besoins d’une grande diversité d’apprenants. « Nous avons des personnes qui viennent pour une simple réactualisation de leurs connaissances et d’autres, très fragiles, pour apprendre à lire et écrire. Ces derniers ne sont parfois pas allés à l’école, témoigne Caroline Ferré, coordinatrice pédagogique de l’INSTEP 28. Nos parcours de formation peuvent donc durer de 80 heures à plus de 200 heures, cela dépend des besoins de la personne et de sa capacité d’apprentissage. » Samia Boumedjmadjene, conseillère en formation continue au Greta Berry confirme : « Le Visa Trois en un est suffisamment souple et adaptable pour répondre à des situations très différentes. »
« On peut connecter le Visa Trois en un avec énormément de thématiques »
Souple et adaptable, le Visa Trois en un l’est d’abord dans ses contenus : « Il permet d’aborder les fondamentaux dans le domaine des savoirs de base (les quatre opérations, la grammaire, la syntaxe…) mais aussi des contenus personnalisés » explique Stéphane Belotti, conseiller en formation continue au Greta Eure-et-Loir. Sabrina Louchard, animatrice de l’Espace Libres savoirs de Romorantin (ALIRE), approuve : « On peut connecter le Trois en un avec énormément de thématiques, c’est l’une de ses grandes forces. » Par exemple, Elodie a été orienté vers l’apprentissage de notions mathématiques utiles à son projet professionnel : devenir technicien d’usinage : « J’ai appris à factoriser des équations, la trigonométrie (angles, cosinus, sinus, etc.), à calculer des volumes, des dimensions réelles et réduites ou encore l’échelle d’un plan… Tout ça c’est important pour savoir déterminer la vitesse de coupe d’une machine ou bien la manière dont elle va creuser une pièce par exemple » détaille la femme de 45 ans aujourd’hui en CDI. Enfin, le Visa Trois en un est aussi « flexible dans sa temporalité, indique Samia Boumedjmadjene. On peut le mobiliser à n’importe quel moment du parcours d’un apprenant : avant, pendant ou après une formation qualifiante, entre deux contrats d’intérims ou même en situation d’emploi. »
Tous les organismes de formation sont du même avis : outre une remise à niveau, le Visa Trois en un permet aux apprenants d’être plus sûrs d’eux. Il les aide notamment à développer des compétences transversales telles que comprendre et suivre une consigne, repérer les règles en entreprise, chercher des ressources pour résoudre un problème… « Notre objectif est qu’ils mobilisent ce qu’ils ont appris avec nous pour être confiant et autonome dans leur vie de tous les jours » assure Caroline Ferré. Ses propos font écho au parcours de Selma. Employée dans une entreprise d’insertion (Le Jardin de Cocagne – 41) spécialisée dans le maraîchage, la jeune femme de 34 ans apprend à mieux lire et écrire grâce au Visa : « Je deviens de plus en plus autonome dans mon travail, se réjouit-elle. Avant, j’avais du mal à écrire, à lire mais aussi à compter… Impossible pour moi d’être seule pour réceptionner les marchandises ou pour préparer les commandes des clients. Aujourd’hui, j’en suis capable ! »
Source : https://libres-savoirs.regioncentre.fr/uPortal/uPortal/espace/informations/article/4222